exemple de la rénovation des volets en bois

Rénover des volets en bois : une seconde jeunesse pour ma façade

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Un matin, en ouvrant mes volets, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : le bois avait grisé, la peinture s’écaillait, et les ferrures montraient quelques signes de rouille. Rien de dramatique, mais assez pour me donner l’envie – et le besoin – de leur offrir un bon coup de frais. Et puis, il faut le reconnaître : des volets bien entretenus, ça change tout à l’apparence d’une maison.

Alors j’ai retroussé mes manches, pris quelques infos, rassemblé le matériel… et me voilà à vous partager ma méthode complète pour rénover des volets en bois sans tout changer.

Des volets en bois abîmés peuvent être rénovés facilement, à condition d’agir dès les premiers signes d’usure (peinture écaillée, bois grisé, etc.).
La préparation est essentielle : décrochage, nettoyage, décapage et ponçage assurent une base saine pour la finition.
Un traitement fongicide/insecticide et une finition adaptée (peinture ou lasure) permettent de protéger durablement le bois.
Un entretien léger et régulier prolonge la durée de vie : nettoyage annuel, petites retouches et vigilance sur les zones sensibles.
Même très abîmés, les volets peuvent être réparés avec de la pâte à bois ou des remplacements partiels avant d’envisager le remplacement total.

Les signes d’usure ne trompent pas : peinture qui cloque, bois qui perd de sa couleur ou devient rugueux, lames qui gondolent, sans oublier les volets qui coincent à la fermeture… Tous ces détails montrent que le bois a besoin d’être nettoyé, protégé et ravivé. Et plus j’attends, plus la rénovation risque d’être longue et coûteuse.

J’ai appris qu’en moyenne, un volet en bois demande un entretien tous les 5 à 7 ans, selon l’exposition et le climat. Le mien était exposé plein sud, sans protection… donc il avait bien besoin d’un bon rafraîchissement.

🧰 Avant de commencer, je m’équipe comme il faut

Pour ne pas me retrouver à courir dans les magasins entre deux couches de peinture, j’ai listé tout ce qu’il me fallait à l’avance. Voici les indispensables que j’ai utilisés :

Une ponceuse électrique, ou du papier abrasif gros et moyen grain
Une brosse métallique, un décapant thermique ou chimique selon le revêtement
Gants, lunettes et masque, parce que le décapage, ça peut vite voler dans tous les sens
Un traitement fongicide et insecticide pour protéger le bois en profondeur
Une lasure ou peinture extérieure, et éventuellement une sous-couche selon le rendu choisi

C’est ce qui m’a permis de travailler tranquillement, étape par étape, sans être interrompu.

🔨 Les étapes de la rénovation : ma méthode pas à pas

Une fois prêt, j’ai attaqué sérieusement le chantier. Et voici comment je m’y suis pris :

  1. J’ai décroché les volets pour les poser à plat, bien calés sur des tréteaux. Travailler debout, c’est quand même plus agréable que courbé au sol.
  2. Je les ai nettoyés à la brosse dure avec un peu d’eau savonneuse, pour retirer la saleté, la poussière et les résidus.
  3. Ensuite, j’ai décapé l’ancienne peinture. Pour moi, c’était thermique, mais pour une vieille lasure, un bon ponçage peut suffire.
  4. Ponçage en deux temps : d’abord un grain épais pour enlever les dernières traces, puis un plus fin pour lisser le bois. C’est là qu’on retrouve la belle teinte naturelle du bois.
  5. J’ai appliqué un traitement préventif, histoire de repousser les champignons et les insectes xylophages.
  6. Puis est venu le choix du rendu : j’ai opté pour une lasure pour garder l’aspect bois, mais une peinture aurait tout aussi bien fonctionné, avec une bonne sous-couche.
  7. Deux couches de finition, espacées de 24 heures, avec un léger égrenage entre les deux, pour une tenue parfaite.

Le tout m’a pris deux week-ends, en prenant mon temps et en laissant bien sécher chaque étape.

💡 Mes petits conseils pour que ça dure

Ce que j’ai compris en rénover mes volets, c’est qu’un bon entretien, ce n’est pas que de l’esthétique : c’est aussi un vrai gain de longévité.

Alors pour éviter de tout recommencer dans 3 ans, je m’impose quelques gestes simples :

Un nettoyage léger une fois par an, surtout après l’hiver ou les fortes pluies
Un contrôle visuel rapide, pour repérer les zones qui s’abîment plus vite, comme le bas des lames ou les parties exposées à l’eau
Et surtout, ne pas attendre que tout soit craquelé : une petite retouche de lasure de temps en temps suffit souvent à prolonger leur éclat

🪚 Et si mes volets sont très abîmés ?

Il arrive qu’un volet soit trop endommagé pour être simplement rénové. Bois trop friable, parties manquantes, présence de champignons visibles… Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à remplacer quelques lames, ou à utiliser une pâte à bois pour reboucher certaines zones. Ça fonctionne très bien pour les petits trous ou les angles fragilisés.

Et si vraiment les volets sont irrécupérables, je me dis qu’on peut toujours recycler le bois pour autre chose : jardinière, panneau déco… Rien ne se perd !

🏡 Une rénovation gratifiante (et économique)

Au final, rénover mes volets m’a demandé un peu d’huile de coude, mais je suis ravi du résultat. Ma façade a retrouvé du charme, le bois est protégé pour plusieurs années, et j’ai évité de devoir investir dans du neuf. C’est une rénovation que je referais sans hésiter, parce qu’elle est accessible, gratifiante et réellement utile.

Et maintenant, chaque matin quand j’ouvre mes volets, j’ai le sourire : un petit plaisir simple, mais qui change tout ✨

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